Lexa Cummings

some things about you

avez-vous fait parti des heureux chanceux en entrant dans l'un des abris lors de la pluie de bombe ? si non, où vous êtes-vous caché et comment avez-vous affronté cet événement ?
Je pense que cela n’aurait pas été judicieux. Imaginez-vous une jeune vampire parmi tous ses humains. Imaginez, l’appelle du sang prenant le dessus, laissant sur le côté la raison et le contrôle. Cela n’aurait pas été une bonne idée de me mettre au milieu de tout ces gens. J’aurais été le loup qu’on venait de faire rentrer dans la bergerie.

Alors non, je n’étais pas dans un abri, j’étais dans un endroit sûr, une ancienne centrale nucléaire abandonné. Certaines personnes avaient eu le projet d’en faire des bunkers. Et quoi de mieux qu’une ancienne centra pour vous protéger des radiation nucléaires. Le projet avait été interrompu, du moins c’est ce que ma mère adoptive m’avait dit. Apparemment, peu de personne croyait dans ce projet et donc l’homme fortune qui avait commencé les aménagements fut ruiner et du arrêter. Pourtant, quand on regarde ce qui s’était passer, on pouvait dire qu’il avait vu juste. Quoi qu’il en soit c’est dans cet endroit où on s’est réfugié, là que Reagan a fait de moi ce que je suis maintenant. Cela n’était pas le grand luxe, mais ça faisait l’affaire en attendant que les choses passent. Au moins même si la radioactivité n’avait pas autant d’effet sur nous que sur un être humain, nous étions mieux là que dehors. Surtout, quand on voit, ce qui nous arrive quand nous subissions trop leur effet.

avez-vous ou aviez-vous de la famille ? quelles sont/étaient vos relations avec les membres de  votre famille ? où étaient-ils durant la pluie de bombes ?
Surement. En fait, je ne sais pas vraiment si j’ai de la famille. Pour moi, c’est juste Reagan, elle est ma mère, celle qui m’a élevé qui m’a protégé contre tous les danger au mépris de sa propre sécurité. Elle m’a défendu comme si j’étais sa propre fille, m'ai soigné, m’ai bercée quand j’étais encore qu’une enfant. C’est elle qui a chasser les démons sous mon lit, m’a montré que même dans la noirceur, on peut trouver une lueur d’espoir sous n’importe quel forme. D’ailleurs pour elle, j’étais cette lueur d’espoir, du moins c’est ce qu’elle me disait. Pour ma part, je pense que j’étais le reflet de sa vie passé, de cette humanité qu’elle a perdu il y a bien longtemps et qu’en moi, elle a retrouvé et voulut protéger à tous pris. Une manière de la retrouver dans les traits de l’enfant que j’étais à l’époque. En fait, je ne me souviens pas de ma vie sans elle et donc ne me souviens pas de celle qui m’a donnée la vie. Peut-être elle toujours vivant j’en ai aucune idée. Tout ce que je sais, c’est que Reagan m’a trouvé, elle ne m’a pas dit plus sur les circonstances dans lesquelles elle avait fait ma rencontre. Si ça tombe notre rencontre est une pale copie du film UnderWorld, celui ou une vampire du nom de Selene fut trouvée par un des ancien du nom de Viktor qui avait massacré toute sa famille et lui avait fait croire que les responsables étaient les loups-garous et lui son protecteur, assurant ainsi sa totale loyauté. Si ça tombe Reagan à massacrer toute ma famille et devant mon visage de joufflue elle n’a pas réussis à se résoudre à boire mon sang et de ce fait m’a pris sous son aile interdisant à son clan de toucher un seul cheveu qui se trouvait sur ma tête. Enfin donc voilà, la seule famille que je connaisse, c’est Reagan et le clan qui m’acceptait en faisant la grimace.
Certains ont même conseillé Reagan de me transformer comme eux pour ma propre protection. Elle a toujours refusé, ne voulant pas me condamner à vivre à tout jamais dans le corps d’une enfant et peut être par peur que je ne survive pas à cela. Elle a attendu le plus longtemps possible, jusqu’à ce jour où elle ne vit pas d’autre solution pour que j’ai une chance plus tard de survivre de me faire passer le rite de passage, prenant le risque de me perdre et espérant que je sois assez forte pour supporter tous les changements que mon corps allait subir.


étiez-vous dans un abri ? si oui, quelle expérience y avez-vous vécu ? comment cela vous a-t-il changé ? si non, êtes-vous au courant de ce qu'il s'y déroulait ? qu'en pensez-vous ? auriez-vous préféré endurer les expériences plutôt que de rester à l'extérieur ?
On peut voir cela comme un abri, et comment je l’ai vécu… Je n’ai pas vraiment aimé, trop de monde et pas assez d’espace. Soudain, vous vous retrouviez en tasser comme des sardines ne pouvant pas bouger un seul doigt. Tout le monde sait ce que vous fait, tout le monde entend tout ce que vous disiez. Dans ce genre d’endroit, la promiscuité est dangereuse pour des êtres assoiffés de sang.
Alors oui, entre un être, enferme dans un endroit rempli d’êtres comme moi ayant une soif qui ne demande qu’à être assouvie. Cela n’est pas une bonne idée, et il y a eu pas mal bagarre, des meutres pour la survie disaient ils. alors ce n’était pas vraiment une très bonne idée, ni une bonne expérience pour mes débuts de vampire

quelle est votre relation avec votre nouvelle famille ou les personnes avec qui vous survivez actuellement ? quelle est votre réputation au sein de votre groupe ?

Je suis leur chef, celle à qui ils doivent obéir… Du moins dans mon groupe. Celui qui ne m’obéit pas subira les conséquences. Ils ont donc confiance en moi, ainsi qu’un respect. Mais ils ont aussi une certaine peur la dessus, ils ne sont pas dupe. Ils savent que le premier qui me trahit, je n’hésiterai pas une seule seconde soit à les tués soit à les condamnés à devenir une goule. Cela dépend bien sûr de l’acte commis. Je peux me montrer compréhensif, ils le savent bien. Ils savent que je suis à leur écoute au moindre des leurs problèmes et que je suis toujours là pour trouver une solution avec eux. JE sais me montrer juste, mais je n’accepterai pas que les choses soient faites dans mon dos. Ils sont prévenus.

que seriez-vous prêt à faire pour rester en vie ? quelle est la pire chose que vous ayez faite ? avez-vous déjà tué ?
Drôle de question. Il faut un temps où j’aurais répondu non. Mais je ne peux dire ça. La première fois que j’ai tué était après cette épreuve que Reagan m’avait fait passer, pris dans une frénésie que je ne pouvais contrôler. Je ne voyais plus l’être humain qui était devant moi, je pouvais juste sentir cette soif brûlant ma gorge. Je pouvais presque voir le sang circuler dans chaque veine. Je ne pouvais m’arrêter, même quand lorsque qu’elle me demandait d’arrêter. Cela était plus fort que moi comme une drogue qu’on ne peut se défaire et dont vous savez qu’elle vous tient pour l’éternité. Vous prenant dans une folie dont vous n’avez plus le contrôle et dont vous vous souvenez à peine. Reagan avait essayé de dégager la victime de mes crocs, mais sans succès. Je l’avais repoussé voilement avec un regard qui la surprise sur le moment, un regard auquel je ne l’avais jamais habitué. Dés cet instant elle regrettait ce qu’elle avait fait de moi et se maudissait intérieurement. On dit toujours que la première fois qu’on tue nous marque à jamais, que l’on se souviendra toujours pour ma part, je ne sais même plus quel était son visage ni même si c’était un homme ou une femme. Ce ne fut pas celui-là qui me marqua à vie.
Ce jours-là était un jour normal tout ce qui avait de plus banal, j’avais pris mes marques dans cette nouvelles vie et m’en accommodait parfaitement. Je savais maintenant contenir cette soif, savait me contrôle même si cela avait mis du temps. J’avais appris à prendre seulement ce qui me fallait sans exagérer petit à petit. Mais ce jour-là n’est pas une histoire de frénésie guider par une soif de sang, non, bien au contraire. Reagan était partie sortant dehors pour un quelconque affaire avec un autre groupe de shadows. Elle partit des heures, de bien trop longues heures au point où on commençait à s’inquiéter. Elle ne partait pas si longtemps, et elle nous tenais toujours au courant, nous envoyant même une personne pour prévenir de son retour. Mais cette fois, il n’y avait personne qui vient. Alors nous avions décidé de partir à sa rechercher, décidant de nous équiper. Nous étions près à partir quand soudain elle apparue. Son regard n’avait plus rien avoir avec celle qui avait été ma mère, ses geste était brusque presque frénétique et sans raison elle s’attaquais à tout ce qui bougeais. Tout le monde savait ce à qui on avait affaire, ce n’était pas Reagan, non ce n’était pas elle. Elle était partie laissant place à cette chose pris d’une frénésie incontrôlable. Tout le monde était resté là, quelques instants, sans bouger, choquer par cette vision de notre chef ayant perdu ses esprits. Tout le monde savait, il n’y avait aucune solution, même si personne n’osait la dire à voix haute. Puis soudain elle s’arrêta, tournant d’un coup la tête vers moi me regardant pendant de longues secondes immobile. Puis elle avança lentement, en même temps que je reculais avec ceux qui étaient derrière moi, essayant de faire en sorte qu’elle reprenne ses esprits, même si on savait tous que cela était en vain. Et soudainement elle s’était précipité sur moi, avec rage.
Il n’y avait pas d’autre solution, c’était elle ou moi, l’un devait prendre la vie de l’autre. Bien sûr, les autres essayaient de m’aider, essayant de la repousser, mais elle avait une telle force qu’ils n’y arrivèrent pas. Je n’avais pas d’autre choix. Je ne voulais pas à en avoir arrivé là, essayait par tous le moyen de repousser ce moment, refusant d’admettre que cela était la seule solution. Pourtant, il n’y avait pas d’autres chemins. Si je voulais survivre, je devais lui prendre la vie. Celle qui m’avait élevé comme sa fille, celle qui avait pris soin de moi, m’avait protéger de nos congénères. Je me débattais tant mieux que mal entre ses coups, refusant toujours de lui prendre cette vie. Mes mains sur son visage pour l’empêcher de me mordre et soudain un craquement et son corps tomba lourdement sur le mien, restant quelques secondes ainsi ne sachant plus vraiment ou j’étais ne voulant pas croire ce que je venais de faire. C’était comme si l’information ne voulait pas s’enregistrer, comme si mon esprit ne voulait pas réaliser qu’à ce moment précis, je venais de tuer, celle qui était ma mère. Ce fut par un mouvement brusque soudainement, je repoussais son corps, entendant de loin personne me dire qu’on devait le brûler. Je ne voulais pas qu’on y touche, ne voulait pas qu’on y mette le feu. Qu’allait-il me rester après si on brûlait son corps. Mais les dernières lueurs de celle qu’elle était disparue peu de temps après dans les flammes qui s’emparèrent de son corps.
C’est ce meurtre qui a tout changer, ce meurtre qui à le plus d’importance. Il était nécessaire, il a laissé cette marque au fer rouge qu’on ne peut effacer

en quoi l'apocalypse vous a-t-elle changé ? regrettez-vous le temps d'avant ou profitez-vous des nouvelles aptitudes que la guerre vous a offert ?
Elle a tout changer, ma vie n’était pas la même avant les bunkers, la radioactivité. J’étais une simple humain, avec une force chétive, un peu craintive face à tout ses shadows et qui s’efforçait à ne pas le montrer. J’ai dû me forger un caractère, dans ce monde, donné le change pour qu’ils me croient forte capable de le mettre à genoux sans sourciller. J’ai dû me faire ma place, m’assurer de ma survie au milieu de ses créatures, même si j’avais toujours ma protectrice non loin de moi. Elle n’hésitait pas à mettre en pièces celui qui osait lorgner sur mon cou, n’hésitant pas à en faire un exemple. Alors oui, cette apocalypse à tout changer dans ma vie. Là, où je ne faisais que jouer un rôle, maintenant, il est devenu réel, je peux le mettre à genoux, me battre avec eux sans utiliser de subterfuge. J’ai dû abattre ma mère adoptive, j’ai dû prendre son rôle prendre la tête de notre groupe, me forger cette carapace de personne inébranlable. Je ne peux me montrer faible, sous peine qu’une autre personne prenne ma place, me mettant à mon tour à genoux, me faisant mordre la poussière. Il y a donc un truc sur lequel ma vie n’a pas vraiment changé, celui de regarder toujours par-dessus de mon épaule, savoir m’entourer des bonnes personnes, celles qui seront toujours de mon côté. Là dessus, je dois avouer que ça ne change pas vraiment.
Mais il y a bien sûr une chose qui a pris son importance, le sang. Alors qu’avant tout cela, je n’en avais aucune utilité, maintenant elle est devenue vital. Il est ce qui me maintient en vie en est sa source. Sans lui je ne serais plus l’ombre que de moi-même, mes forces se résumerai à celle d’un enfant à peine né. C’est ce qui tout changer à partir de cette apocalypse