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 Lights are fading | Leana

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Mackenzie HigginsNomades
Mackenzie Higgins
présentation - fiche de liens - fiche de RPs

Lights are fading | Leana 001-nu10

I thought my demons were almost defeated
But you took their side and you pulled them
to freedom ~


♥️

Leave me in peace lost underneath.
Deep in my structure I feel a rupture.



♥
MK
23 ans
5
Chaman, guérisseuse, soigneuse
The Barrens
Aucune notoire.
○ Des sacs contenant des médicaments, des sortes de pansements, des produits liquides, des onguents, du rad-X.
○ Un collier avec une pierre précieuse blanche hérité de sa mère.
○ Des bracelets fins aux poignets, un cadeau de son frère.
○ Une chevalière, héritée de son père.
○ Des chaînes légères aux chevilles.
○ Des piercings aux oreilles.

Homosexuelle. Célibataire.
Une seule personne dont elle a été réellement amoureuse, mais il ne s'est jamais rien passé avec elle. Actuellement c'est le vide total niveau sentiments.

Holmesienne
Shailene Woodley + Wiise (c)
Krystian Briggs
104

Database
S.P.E.C.I.A.L.:
S.P.E.C.I.A.L. Points Points
StrengthStrength2
PerceptionPerception8
EnduranceEndurance6
CharismaCharisma3
IntelligenceIntelligence8
AgilityAgility7
LuckLuck6

Lights are fading | Leana Empty
MessageSujet: Lights are fading | Leana   Lights are fading | Leana EmptyDim 10 Déc - 12:22




Stand at the river and can't get across.


Lights are fading



Le soleil est haut dans le ciel, dardant ses rayons sur le désert que tu traverses lentement, à pas mesurés. Il fait chaud et tu expires bruyamment, te sentant à l'étroit dans tes vêtements pourtant légers. Tes pieds s’enfoncent dans le sable, ralentissant ton avancée vers Echo Lake. Tu sais que tu vas devoir mettre plus de temps pour y arriver, mais en soi cela ne te dérange pas. Tu dois bien aller récupérer des herbes là-bas alors autant y aller aujourd'hui. Même si l'idée ne t'enchante guère de traverser le territoire des résistants. Un frisson glacé parcourt ton échine aux souvenirs des histoires murmurées par les derniers nomades recueillis. Eux-même ont été victimes des expériences et des séances de tortures au sein des bunkers et rien que l'image que cela laisse à même tes paupières pèse lourdement en tes entrailles. Tu te sens mal de savoir cela, d'imaginer ta nouvelle famille au plus bas, maltraitée comme si tout ceci ne représente rien. Tes poings se serrent automatiquement, phalanges blanchies enfoncées au creux de tes paumes rougies. Tu trembles, subrepticement, et tes lèvres se pincent, alors que tu veux crier au monde entier de vous laisser tranquille. Tu ne supportes pas la violence, et surtout pas quand elle est gratuite. Ces bunkers, symbole d'espoir et de survie ne sont devenus que des conducteurs de cauchemars. Des représentations malsaines et délabrées, insalubres et toxiques. Un pur mensonge qui a rongé autant de vies que les bombes martelant le sol. Ton regard est vidé de tout éclat à ce souvenir, tandis que tu revois la course effrénée que vous avez effectué avec ton frère dans ce désert où n'ont régné que les cendres pendant des années. Tu fermes les yeux, t'arrêtant un court instant. Un soupir s'échappe d'entre tes lèvres et tu tentes de desserrer les poings, respirant plus calmement, plus paisiblement. Calme-toi MK. Tu expires plus fortement, comme si ton souffle emporte ta colère et ta haine hors de toi. C'est presque avec soulagement que tu rouvres les yeux, plus sereine et plus détendue. Comme avant.

Reprenant ta route, il se passe bien plusieurs heures jusqu'à ce que tu arrives sur le territoire des résistants. Tu ne peux empêcher un sentiment diffus de s'épancher au creux de ta poitrine et en tes entrailles. Légèrement tendue, tu avances  lentement et le plus silencieusement possible dans la forêt décimée. Les arbres dénués de feuilles, aux branches rachitiques n'inspire aucunement la confiance, mais étrangement, le silence qui hante ce lieu te rassure. Malgré l'austérité qui règne, tu te sens pourtant protégée par ce silence étouffant. Seul le bruit de tes pas faisant écho à ta respiration caresse tes tympans tandis que tu t'engouffres un peu plus dans la forêt. Arpentant les sentiers abrupts qui zèbrent la terre fraîchement mouillée, tu finis par trouver l'arbre que tu recherches. Avec un léger sourire tu t'approches du nimbrethil, palpant les branches blanches qui tranchent avec le décor sombre. Lorsque tu trouves la branche parfaite, tu agrippes un couteau fin que ton frère t'a donné, juste au cas-où qu'il a dit, avant que tu ne partes et découpe à la base pour l'attraper délicatement. La pesant dans ta paume, tu souffles délicatement et la place doucement dans ta sacoche qui pendouille à tes côtés, claquant parfois sur tes flancs. Tu continues ainsi pendant quelques minutes, récupérant quelques branches du nimbrethil et, alors que tu attrapes la dernière, un craquement retentit non loin de toi. Tu sursautes, surprise et un sentiment de panique commence à prendre place dans ton ventre, une vague de frissons glacés serpentant dans tes veines. Tes iris perçant scrutent les alentours tandis que tu recules lentement, enfournant la branche dans ta sacoche avant de tenir le couteau bien devant toi, en prévention. Tu ne comptes évidemment pas blesser qui que ce soit, mais si un animal sauvage et affamé se trouve devant toi, tu penses bien évidemment à ta survie.  Et si un être humain te fait face, peut-être prendra-t-il peur et s’enfuira à la vue du couteau. Bien qu'il ne soit clairement pas de taille pour effrayer, tu espères malgré tout qu'on te laisse tranquille.

Marchant à reculons, ton pied rencontre une racine sortant de la terre qui te fait trébucher. Tombant en arrière, tu émets un cri de surprise, l'étouffant comme tu le peux avant que ton dos ne heurte le sol brusquement. Plusieurs craquements résonnent à tes oreilles après coups, et ta tête tourne légèrement, t'empêchant de reprendre contenance assez rapidement. Grimaçant, tu apportes une main à ton crâne, vérifiant que tu ne t'es pas ouverte par inadvertance. Le couteau a déjà glissé de ta poigne et trône non loin de toi, mais tu es trop focalisé sur tes probables blessures que tu n'y fais pas attention. Avec un soupir, tu constates que tu ne saignes pas de la tête, ce qui est déjà bien pour ta condition. Ainsi, tu peux reprendre tes esprits et la brusque réalité te frappe de plein fouet. Ton corps se fige, tes doigts fins s'enfonçant dans la terre par réflexe alors que du bruit résonne autour de toi, dansant dans l'atmosphère. Tu essayes de repérer le bruit sans oser tourner la tête, et avec toute la volonté que tu possèdes, tu tends le bras en direction de ton couteau que tu as vu du coin de l’œil à quelques centimètres. Au moment où la pulpe de tes doigts s'apprête à le toucher, une voix s'élève et claque contre tes tympans, te faisant sursauter. Une vague glacée déferle sur ta colonne vertébrale tandis que tu te figes à nouveau et qu'une silhouette se tient devant toi. Avalant difficilement ta salives, tu clignes plusieurs fois des yeux tandis que la personne s'avance, s'offrant en spectacle juste devant tes iris apeurés. Tes pupilles sont dilatées et ta respiration hachurée, ta pose tendue et tes muscles en feu. Tu ne peux bouger, combien même tu le souhaiterais, afin de pouvoir t'échapper, courir pour ta vie comme il y a de cela des années lors de la pluie de bombes. Le sourire carnassier étirant les lèvres de ton oppresseur ne te dit rien de bon et tu sais que tu vas passer un sale moment. Que tu bouges ou non, tu es persuadée que tu n'es pas de taille face à lui, et qu'il va te détruire. Te briser, comme une branche qui craque sous son poids. Des perles salées commencent à se former aux coins de tes yeux, alors que tes lèvres tremblent. Un murmure s'échappe de ta gorge, étouffé par les sanglots qui ne tardent pas à arriver. S-S'il... s'il vous plaît... Tu laisses une exclamation résonner dans les airs, plaintive et apeurée alors que l'écho de son ricanement résonne douloureusement à tes oreilles. Ne me faîtes... pas de mal... Les larmes obstruent ta vision mais tu clignes des yeux pour les chasser, observant bien la silhouette se rapprocher de plus en plus de toi. Levant les mains devant toi en signe de défense, comme pour te protéger, tu tentes de reculer sans succès. Ravalant ta salive, tu tentes à nouveau de jouer ta survie tandis qu'il ne cesse de combler la distance. L-laissez-moi... Laissez-moi partir... je vous en prie...

Où serez-vous lorsque les bombes tomberont ?
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