Open your shadow and the darkness will glow ♠ Krystian

identity

surnom Krys
âge Entre la vingtaine et la centaine (né le 23 novembre 1985)
occupation/métier Rafistoleur, il bricole à peu près tout ce qui lui tombe sous la main, soit pour démonter, ou reconstruire autre chose.
orientation Pansexuel
statut marital Célibatard
lieu de vie Sanctuary Hills
effets personnels Des clopes qu'il fait lui-même avec des herbes sèches trouvées un peu partout et n'importe quel type de papier, plusieurs grandes bouteilles en verre dans lesquelles il fait macérer un alcool très fort pour ses nuits de débauche, des sachets de plantes médicinales, de cachets durs et de médicaments fourrés quelque part dans son taudis, des rations de rad-x également cachées dans ses affaires, deux poings américains dont l'alliage est composé de métaux lourds, un couteau Balisong, et des Dog Tags.
addiction(s) Tabac, alcool, drogues, sang, adrénaline, débauche. Quelque chose qui le fasse se sentir vivant.
sociabilité Très en harmonie avec la majorité des Shadows, dû à son caractère de grande gueule et de connard belliqueux. Si l'un des siens l'emmerde, il peut balancer des pains à la gueule sans se fouler ni se soucier de ce qu'on peut penser de lui. Il s'en bat clairement la race.

s.p.e.c.i.a.l.

STRENGTH
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PERCEPTION
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ENDURANCE
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CHARISMA
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INTELLIGENCE
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AGILITY
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LUCK
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Comme tout autre être vivant, vous êtes SPECIAL ! Votre vie, votre caractère sont déterminés par 7 caractéristique primaires. Vous disposez de 40 points à répartir comme bon vous semble dans chacun de ces 7 atouts, avec un minimum de 1 point et un maximum de 10 points par caractéristique !
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behind the doors

pseudo Holmesienne
âge 22 piges
pays France
célébrité Dacre Montgomery
comment nous avez-vous trouvé ? Tata maggle
un dernier mot ? La réponse D!

The light begins to fade

Les éclats de voix résonnent au loin, se perdant dans la lourdeur de l'atmosphère. Étouffés par l'opacité de la nuit, les ténèbres s'engouffrent par les interstices des portes en bois, s'insinuant sous la peau des quelques courageux qui bravent le froid de ce mois de décembre. Une silhouette se détache de l'ombre, un manteau sombre claquant contre ses jambes alors qu'elle sort de la taverne. Un fumet délicat effleure mes narines tandis qu'elle s'approche de la ruelle, me tirant un sourire satisfait. Je laisse mon regard glisser sur les détails flous de sa taille, confondus dans l'obscurité opaque alentours. Elle se dessine pourtant bien, sous la lueur des quelques lampadaires, et je peux voir briller un éclat doré dans sa chevelure bouclée. Le blond lui sied à merveille, ajoutant à son teint glacé et son visage tiré. Je ne cesse de la scruter, contempler ses traits jusqu'à ce qu'elle s'insinue dans la ruelle. Hehe. Penchant mon corps en avant, je laissais mon poids m'entraîner vers les pavés glissants en contrebas. Depuis mon perchoir, j'ai pu la suivre sans trop de difficulté, mais maintenant il est l'heure de passer aux choses sérieuses. Mes pieds rencontrent le sol en un claquement sec, mat et certains de mes os semblent craquer également, mais je n'en tiens pas rigueur. Alors que je me redresse lentement, je peux voir la silhouette sursauter et se retourner, doucement. Ma voix résonne dans le silence de la ruelle, entrecoupée par le souffle du vent, la faisant frissonner. Ce n'est pas l'heure de traîner dehors ma jolie... Ne sais-tu donc pas que les monstres sortent à la nuit tombée? Je ricane sans gêne aucune, sans aucun scrupule alors que je bondis sur elle. Avant même qu'elle n'ait pu laisser un cri s'échapper de sa gorge, je l'attrape par le cou, plaquant une main sur ses lèvres rougies et gercées. Shhh, tu ne voudrais pas attirer l'attention, pas vrai? Faisons ça dans l'ombre et en silence... Je la sens trembler contre moi et je m'en fiche royalement alors que je la traîne sur quelques pas pour nous fondre de plus en plus dans les ténèbres. Ce voile noir rassurant me fait soupirer d'aise alors que je m'arrête pour vérifier que nous sommes bien seuls. Je penche mon visage vers sa nuque, humant le parfum qu'elle dégage avant de souffler délicatement contre sa peau. C'est l'heure du festin, hinhinhin. Et avec cela, je plonge mes crocs dans son cou, sentant la chair se déchirer, les vaisseaux se fendre sous l'impact des canines. Un liquide carmin vient titiller ma gorge, glissant sur ma langue et chatouillant mon palais de cette saveur qui embaume au creux de ma bouche. Mes lèvres froides contre son cou glacé est une sensation vivifiante, la chaleur du sang une délivrance alors qu'il colore mes lèvres gercées. Transcendé par l'euphorie de l'instant, je ne remarque que trop tard que la silhouette s'est effondrée sur elle-même. Cela me fait reculer brusquement alors que j'essuie mes lèvres rougies, craquelées. La jeune femme tombe au sol et je ne peux que la regarder avec effroi pendant quelques secondes. Avant de sentir mes jambes m'emporter au loin, laissant mon esprit s'évader, mettant le plus de distance possible entre mon erreur et moi-même. Je cours, sans un regard en arrière.

Les bombes se crashent contre le sol, le désert tremble, la terre est retournée par les éclats d'obus. Les radiations s'infiltrent sous la peau et me démangent. Je gratte, jusqu'au sang parfois et ça me tue. Je sens mes muscles gonfler et mon sang pulser, je sens l'adrénaline des premiers jours, comme pendant un combat. Cela me fait sourire comme un prédateur, alors que je me rappelle de mes derniers coups échangés, le manque de mon sang bouillonnant est plus fort à présent et se fait ressentir. Là, cela fait plus d'une semaine et je tremble. Je n'ai rien sur moi, je suis complètement perdu dans le canyon, et je me vide de toute l'énergie que j'ai jamais possédé. Je ne sais si c'est par un quelconque miracle ou autre chose, mais je finis par retrouver ma piaule après des semaines d'errance. Je grogne en me cognant contre les murs bétonnés, grimaçant à chaque impact. Je me laisse tomber au sol en frappant de mon poing l'un des piliers, qui tremble sous le choc. Respirant difficilement, je ferme les yeux, sentant ma tête tourner. J'ai besoin de sang. J'ai trouvé à bouffer et de l'eau dans le désert mais ça ne suffira pas. Et j'ai aussi besoin de ce putain de rad-X pour contrer les effets de la radiation. Je sens mon ventre se tordre et j'ai presque envie de tout lâcher tant ça m'empoigne. Serrant les dents, je me redresse difficilement, mes membres encore ankylosés par ma marche dans le désert. Arrivant au niveau de mes étagères encastrées, je fouille dans quelques boîtes avant de trouver ce qu'il faut. Une petite réserve de sang, que je descends d'un coup comme un shot de vodka ou un doigt de whisky. Ça apaise ma gorge et me fait trembler subrepticement alors que je ris comme un dément en continuant de fouiller dans mes affaires. Je trouve une seringue, pas stérile, mais ça fera l'affaire, et un petit flacon comprenant cette nouvelle drogue qui cartonne sur le marché. Ce contrepoison, cet antidote aux radiations. Ça existe en cachets aussi je crois, mais je préfère les piqûres. Au moins je sens que ça perce, que ça déchire la peau et que ça passe dans mon corps. Alors que les cachets, je peux très bien les gerber juste après pour ce que j'en sais. Y a que certaines drogues qui passent en cachet, mais celle là clairement pas. Enserrant mon bras en un garrot précaire avec un genre de caoutchouc, je tapote le muscle et serre le poing pour le gonfler. Attrapant l'aiguille de ma main libre, je la plonge dans la fiole de liquide, prenant une dose conséquente, avec minutie. Refermant la bouteille en verre, je tapote sur la seringue pour faire partir les bulles d'air avant de l'apporter près de ma peau. Commençant déjà à grimacer j'applique une légère pression et l'aiguille transperce la peau. Ça picote dans mon bras, et je serre les dents pour me retenir de hurler. Le liquide passe dans mes veines et ça brûle. Putain! Ça me vrille de l'intérieur, et mes phalanges blanchissent alors que mes poings sont fermement enserrés autour de mes genoux. Je ferme les yeux, la respiration erratique, les mains tremblantes, la gorge asséchée, la mâchoire serrée. Ma peau est à vif, mes veines gonflent et le sang pulse, tambourine à mes tempes, cogne tel le martèlement des bombes quelque jours plus tôt. La guerre fait rage dans mon corps et dans mon esprit, alors que les images fugaces des obus resurgissent de mes souvenirs. Mon âme est aspirée sur elle-même, je sombre dans un gouffre sans fond, une spirale destructrice, tandis que tout s'effondre en moi comme une vague géante qui s'écrase sur le sable blanc de la plage. Le poids de l'impact me tire une exclamation étouffée et je tombe en claquant contre le béton de ma piaule, convulsant par à-coups. Un sifflement s'échappe d'entre mes lèvres, même plusieurs tout au long du processus. Il faut bien quelques minutes pour que ça fasse effet. Pour purifier le sang, dissoudre le poison. Mais au bout de quelque temps, je finis par remarquer que la douleur s'estompe et que j'arrête de trembler. Je ne sais pas si je suis sauvé ou si je m'y suis juste habitué. Là est toute la subtilité.

you're special

Bienvenue sur Falling Down !

N'oublie pas de prendre régulièrement ta dose de rad-x et prends garde aux chiens mutants lorsque tu traverses le désert. Et si tu as soif après un raid particulièrement éprouvant, viens prendre un petit whisky fluorescent au dernier bar après la fin du monde !

Si tu as la moindre question, tu peux contacter l'un des maitres du jeu. Sinon, tu peux d'ors et déjà remplir ta fiche de liens et commencer à rp !